La loi du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire prévoit la généralisation du tri à la source des biodéchets à partir du 1er janvier 2024. Toutefois, plus que pour les particuliers, c’est surtout le service public de gestion des déchets qui est visé par cette législation. Il incombe donc au SMICTOM de proposer à chaque habitant une ou plusieurs solutions pour pouvoir trier, chez eux, leurs déchets alimentaires.
UN SCHÉMA DE DÉPLOIEMENT ADAPTÉ AU TERRITOIRE DU SMICTOM
Pour anticiper cette obligation, le SMICTOM a préparé un plan de déploiement du tri des biodéchets pour tout le territoire. Ce plan a été validé et voté par les élus du syndicat en 2022, et a été enrichi d’une expérimentation de la collecte en apport volontaire sur trois communes pendant l’année 2023.
L’objectif ? Permettre à chaque commune et à chaque foyer de bénéficier d’une solution de tri (composteur ou borne d’apport volontaire), adaptée aux contraintes locales. Ce déploiement à débuté depuis le 1er janvier 2024, et cela, jusqu’à 2026, en concertation avec chacune des 67 communes.
LES SOLUTIONS POUR TRIER VOS BIODÉCHETS
Avec ou sans jardin, à la campagne ou en ville… Pour chaque foyer, il existe une solution pour composter ses biodéchets. Voici les solutions proposées par le SMICTOM :
QUAND ON A UN JARDIN
Le compostage dans un bac est la solution la plus courante et la plus simple. En plus d’accélérer le processus de décomposition des aliments, le composteur s’adapte à tous les types de jardins grâce aux différents volumes de bac.
Les avantages :
- Il prend peu de places.
- Il limite l’accès des animaux.
- Il permet de composter rapidement et en grandes quantités.
Comment faire ?
Le SMICTOM propose des ventes de composteurs à tarifs réduits. De nombreuses dates de distribution sont ouvertes tout au long de l’année et sur différentes communes du territoire : cliquez-ici pour accéder au formulaire de réservation de composteur.
QUAND ON A PEU OU PAS DE JARDIN
Le compostage partagé avec ses voisins, c’est la solution ! Il fonctionne sur le même principe que le compostage individuel en bac. Seule nuance, un site de compostage partagé sera composé de trois bacs : un bac pour les apports quotidiens de déchets, un second bac pour stocker la matière sèche et un dernier bac pour laisser le compost se reposer et se dégrader.
Les avantages :
- Il permet de composter sans jardin.
- Il créé du lien avec le voisinage.
- Il permet de récupérer du compost pour les jardins ou potagers partagés.
Comment faire ?
Le SMICTOM accompagne les habitants d’un collectif à l’installation et au suivi d’un site de compostage partagé entre voisins. Il suffit d’en faire la demande auprès du SMICTOM. Aujourd’hui, une vingtaine de sites existent sur le territoire. L’objectif est d’accroître ce nombre : faites votre demande juste ici !
COMPOSTER EN APPARTEMENT : 2 SOLUTIONS
D’abord avec le lombricompostage ! Grâce à l’action des vers, il est possible de composter ses déchets de cuisine à l’intérieur de l’appartement ou sur un balcon. Les vers sont placés dans un bac appelé lombricomposteur et vont venir digérer les déchets.
Les avantages :
- Il permet de composter sans jardin.
- Il n’y a pas besoin de retourner les déchets.
- Il ne produit pas d’odeur.
Comment faire ? Le SMICTOM propose un bon de réduction de 50% sur l’achat d’un lombricomposteur chez un partenaire : réservez votre bon de réduction dès maintenant.
Si vous n’avez pas la possibilité de mettre en place un lombricomposteur dans votre appartement, une ultime solution peut être proposée : la borne de collecte pour les biodéchets.
Sur le même principe que les bornes d’apport volontaire, la borne sera accessible en libre accès ou par badge, et vidée à minima une fois par semaine. Important : ce mode de collecte sera réservé aux zones agglomérées très denses (hypercentre et bourg dense), et ne sera en aucun cas déployé sur l’entièreté du territoire. Les communes, en concertation avec le SMICTOM, pourront donc envisager la mise en place de ce système si les contraintes locales ne permettent pas aux habitants de bénéficier de quelconque autre moyen pour composter leurs déchets alimentaires.
UN DÉPLOIEMENT EN PLUSIEURS ZONES
Afin de permettre un déploiement optimal sur tout le territoire, ce dernier se fera en quatre phases et sur quatre zones clairement identifiées. Un semestre est consacré à chacune de ces zones, pendant lesquelles le SMICTOM prend contact avec les communes concernées pour trouver une ou plusieurs solutions sur-mesure.
ET POUR LES AUTRES ZONES ?
Les actions habituelles (distribution de composteur, installations de zones de compostage collectif…) auront toujours lieu avec la même assiduité sur le reste du territoire. L’objectif de cette stratégie de déploiement est de permettre aux communes d’avoir des solutions de compostage locales et adaptées à leurs enjeux et contraintes locales.